Journalistes tués à travers le monde: le nombre a presque doublé en 2018, selon Transparency international

Au moins 53 journalistes ont été tués à travers le monde entre le 1er Janvier et le 14 Décembre ici 2018.

Cette semaine, Transparency international  est revenu sur un sujet souvent discuté au cours de l’année écoulée: le décès de journalistes à travers le monde. Selon le dernier rapport du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), le nombre de journalistes tués dans le monde en représailles pour leur travail a presque doublé en 2018.

Selon la note d’info parcourue par votre site www.lactuacho.com, la question est si grave que la semaine dernière « Time  magazine » a reconnu le phénomène des « journalistes tués ou mis en prison comme » ‘’ personne de l’année ‘’, mettant en lumière des cas dont celui du journaliste slovaque Ján Kuciak, qui a été assassiné tout en fouillant  la corruption présumée.

« Lorsque nous avons publié l’indice de perception de la corruption (IPC) en Février, nous avons analysé les données du CPJ aux côtés de la nôtre et avons constaté que neuf des 10 journalistes qui ont été tués au cours des six dernières années ont été tués dans les pays qui obtiennent un score de 45 ou moins sur cet indice.

Cela signifie que, en moyenne, chaque semaine au moins un journaliste est tué dans un pays qui est très corrompu – et beaucoup d’entre eux couvraient une histoire sur la corruption », nous dit, Transparency international.

Et selon l’organisation, les résultats corrèlent non seulement les atteintes à la liberté de la presse, mais une diminution aussi l’espace de la société civile, faible état de droit, le manque d’accès à l’information, le contrôle gouvernemental sur les médias sociaux et la réduction de la participation des citoyens.

« En fait, ce qui est en jeu est l’essence même de la démocratie et de la liberté.

Entrant dans la saison des vacances, notre souhait sincère est de ne pas voir un seul journaliste tué en 2019, et pour les gouvernements du monde entier pour faire en sorte que les journalistes puissent travailler sans crainte de répression ou de violence », conclut la note d’information.

Pape Ismaïla CAMARA
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