Le pragmatisme en politique est une attitude, ou une action pratique, fondée sur l’observation des faits. Ce sont les faits et rien que les faits qui déterminent les choix et le comportement à adopter.
Si on s’en tient à cette vision des choses, qui est d’ailleurs loin d’être exhaustive, on se rend bien compte qu’il y a de quoi en être déçu par l’opposition sénégalaise.
A l’analyse de leurs positions, les circonstances de l’heure auraient voulu qu’il y ait une vaste coalition des différentes sensibilités contre le pouvoir, en vue des prochaines élections législatives.
En effet, les faits semblent dire qu’il faudrait au moins une coalition de la taille de celle de la mouvance présidentielle pour prétendre gagner devant cette dernière.
L’opposition le sait pertinemment. Et on peut d’ailleurs dire, sans risque de se tromper, que c’est cette logique qui a conduit à mettre sur pied Mankoo Taxawu Senegaal.
Mais, incapables de surmonter leurs égos, certains leaders en sont arrivés à sonner le glas de cette initiative qui semblait belle, qui restait la meilleure option pour remporter les prochaines échéances législatives.
L’opposition a-t-elle déjà raté le coche ? Il est trop tôt pour le dire. Mais ce qui est certain, est qu’elle vient de griller une « carte » importante pour son triomphe final.
La déception naît de cet échec pourrait conduire à un rejet des leaders de l’opposition par ces Sénégalais qui croyaient en ce projet politique qu’est Mankoo Taxawu Senegaal, pour une assemblée nationale débarrassée de ses « applaudisseurs ».
« De quoi demain sera fait pour ces politiciens égocentristes ? »
« Qui vivra, verra ! » rétorque l’adage
Jean Nzalé