Géopolitique: Pourquoi une nouvelle intervention française en Libye…

Le retour sur la scène du crime. C’est ce qu’envisage de faire François Hollande, le président français. Comme son prédécesseur, il veut lui aussi, jouer au gendarme, là où Nicolas Sarkozy avait mis le feu et entraîné le chaos. 

Le ministre de la défense, Jean Yves Le Drian est déjà à l’œuvre. Il vient d’amorcer une campagne diplomatique pour trouver des alliés, qui éventuellement, accepteraient d’accompagner la France dans une nouvelle opération militaire en terre libyenne.

C’est ainsi qu’il a pris contact, jeudi 21 avril 2016,  avec son homologue britannique, Michael Fallon. Ce, dans le but de reconstituer, probablement, une force conjointe franco-britannique bis. A l’image de celle qui avait sonné le glas du guide libyen.

Pour rappel, lors de la première intervention militaire en  2011, ce duo de feu, entre français et anglais, avait réussi tristement sa mission, qui était d’éliminer le  Reich, Mouammar Kadhafi.

Mais cinq ans après, il est avéré que la liquidation de Kadhafi était  une grosse erreur. Parce que, la mort du Reich, a créé, en Libye, une situation d’instabilité sans précédente, qui a fini de faire de ce pays, un bastion de l’Etat islamique et une passoire pour les migrants clandestins vers l’Europe.

C’est en quelque sorte, pour nettoyer la pagaille causée par Sarkozy, que Hollande veut déclencher une nouvelle offensive armée, dans cette ancienne colonie de l’Italie. En d’autres termes, la France veut chasser de ce pays, l’Etat islamique.

Ainsi, contrairement à la campagne de 2011, la deuxième intervention, qui se profile à l’horizon, est pour des besoins  de sécurité intérieure de la France et des pays européens de manière générale.

Hollande a compris que son pays est à la portée de Daech, tant que cette organisation terroriste sévit en Libye, un pays riverain de la Méditerranée, donc situé presqu’à la porte de l’Europe. Balayer les terroristes de l’espace méditerranéen devient de ce fait, un défi sécuritaire  dans la lutte contre le terrorisme.

Ceux qui disaient qu’il ne fallait pas attaquer Kadhafi, avaient vu juste. Tout ceci ne serait pas arrivé. Cette partie de l’Afrique ne serait, probablement, pas une « poudrière’’ qu’elle est devenue aujourd’hui.

Maintenant la question que l’on se pose est de savoir quelles seront les conséquences pour le nord Mali, voire même toute l’Afrique de l’Ouest, si une nouvelle offensive  militaire est lancée ?

Jean Nzalé

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