Après le vote de la loi définissant son cadre juridique, le Waqf ou Houbous (pour les Malikites) entre dans sa phase active au Sénégal. Le Waqf est un des projets majeurs de la Banque islamique de développement (BID). C’est pourquoi Abdel Wahel Chérif, chargé de programme de cette institution a exprimé son son espoir placé en rencontre tenue en début de semaine, réunissant près de cinquante journalistes membres du COJES et de participants.

C’était en présence du député Mame Mbaye Niang, des membres du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.

D’ailleurs selon le député, sa bonne vulgarisation et son partage avec les journalistes, va sans conteste aider au développement économique du pays, à lutter contre la pauvreté.

La Waqf devrait aider, selon lui, à moderniser les daaras (écoles coraniques), gommer les conséquences négatives du manque d’organisation, mais aussi aider à éradiquer la mendicité.

Pour Al Ousseynou Diallo, le Directeur de cabinet du ministre de l’économie, des finances et du plan, cet instrument de solidarité islamique aura un impact direct sur le développement économique du pays, le bien-être des populations bénéficiaires dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi ou de l’agriculture conformément au PSE

Dans son discours d’ouverture, il a indiqué que dans ce contexte actuel où le gouvernement s’est engagé dans une politique sociale de réduction des inégalités, d’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, de redistribution des revenus et d’organisation de la solidarité nationale, le Waqf apparaît comme un des leviers imports de politique sociale et de lutte contre la pauvreté.