La cacophonie qui l’entoure est telle, qu’on se demande, si les adversaires du mis en cause,  n’ont pas perdu  le strict sens du retenu, qui voudrait que l’on s’abstienne de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, parce que, même  derrière les barreaux, l’accusé est loin de courber l’échine.

Leur arrogance et leur volonté acharnée d’en finir avec le maire  de la ville de Dakar  sont tellement manifestes  qu’elles n’échappent pas  à l’œil du sénégalais, le moins averti de la chose politique.

Malencontreusement, ils ont,  à travers leurs sorties pompeuses et menaçantes dans la presse, crée un atmosphère sulfureux qui conduit à des déballages, à l’issue desquels, ils s’en mordront certainement  les doigts.

La sortie de Jean Paul Dias résumée  en ces termes : « nous avons tous volé » en dit long sur cet aspect et semble, de plus, indiquer une cabale contre Khalifa Sall, un partait « bouc émissaire ».

En tout état de cause  les « lianes  politiques »  qui nouent cette affaire, sont tellement étriquées que la justice aura de sacrées difficultés pour en délier le nœud.

Autre chose, quoi que la justice dira, son image déjà écornée, va davantage en pâtir. C’est quasi certain au regard des nombreuses critiques qui pèsent sur elle avant le procès.

Nous sommes véritablement face à une situation où, on ne sait plus à quel saint se vouer, car dans cette affaire, on voit plus la cacophonie, la soif de liquider un adversaire politique et de le tourner en dérision, qu’autre chose.

Cependant, nous ne disons pas que le mis en cause est blanc comme neige, mais qu’il y a une haine et une volonté manifestes de le casser.

Au fait, lui qu’on a souvent cité  en exemple dans sa gestion, s’il fait subitement et  curieusement l’objet de poursuites  judiciaires,  juste au moment où il est en profond désaccord  avec le pouvoir, nous ne pouvons que nous interroger :

S’agit-il d’une simple coïncidence ou pas ?

Allez savoir !

Jean Nzalé