Les rideaux sont tombés sur l’atelier de  2 jours organisé par  l’Agence pour l’Economie et la Maîtrise de l’Energie (AEME) ayant réuni plus d’une cinquantaine d’agents de la Douane,  des collaborateurs et partenaires de l’AEME.

Au menu de cet atelier figuraient des panels autour des  présentations du projet Eclairage Efficace, une revisite  du cadre réglementaire  en vigueur : composantes et mise en œuvre, ou encore reconnaissance physique des différentes  technologies d’éclairage

L’objectif visé est la familiarisation avec la nomenclature douanière sur l’éclairage et identification des documents utiles pour la reconnaissance des technologies lors des procédures de dédouanement.

Depuis l’avènement du décret portant interdiction de l’importation et de la production au Sénégal de lampes à incandescence et promotion des lampes à économie d’énergie, les lampes à incandescence classiques sont toujours présentes au Sénégal.

Selon les résultats de l’étude d’évaluation de l’impact des mesures dudit décret conduite par l’AEME en 2014,  le taux de pénétration de ces lampes est toujours élevé car 43,2% des ménages de Dakar en disposent encore.

Parmi les faiblesses notées, l’évaluation a fait ressortir certaines contraintes du côté de la Douane, parmi lesquelles le contrôle physique des containers qui n’est pas tout le temps effectif, la possibilité  de déclarer sous une autre position tarifaire les lampes importées et les faire passer pour celles autorisées, ou encore l’absence de renforcement de capacités/de documentation des agents de la Douane sur les technologies d’éclairage.

En marge de l’atelier une exposition s’est aussi tenue sur les technologies d’éclairage avec quelques partenaires déterminants dans les importations de lampes, une occasion pour les participants de se familiariser davantage avec les différents produits d’éclairage efficace qui sont sur le marché et qui sont le plus importés dans le pays.