Education retour à l’anormal : ça chauffe de tous les fronts

Occultée par le référendum, la colère des enseignants  se faisait toujours en sourdine, mais ces acteurs attendaient le moment de se faire entendre. Mais voilà, c’est déjà le retour à l’anormal.

Un jour à peine après le vote, les voilà qui repartent au front. Le Syndicat autonome des enseignants du Supérieur (Saes) se radicalise. Seydi Ababacar Ndiaye et compagnie ont décrété une grève de 48 heures à partir d’aujourd’hui.

D’après ‘’L’As’’ suite à ces deux jours de grève, ils vont donner un délai de 2 semaines au gouvernement et si l’Etat ne réagit pas et ne respecte toujours pas ses engagements, le Saes menace de décréter une grève illimitée et paralyser tout le secteur de l’enseignement supérieur.

Et ce n’est pas tout, car le journal nous dit qu’à l’image du Saes, le Front unitaire des syndicats de l’enseignement (Fuse) est dans la même mouvance.

Celui regroupe plusieurs syndicats de l’enseignement du moyen secondaire du Grand cadre B dirigé par Abdou Faty, leader du Sels-Authentique et les organisations membres de l’Union syndicale pour un enseignement de qualité (Useq), va procéder à un débrayage aujourd’hui à 9 heures.

Et selon toujours nos confrères, Mercredi et jeudi, il n’y aura pas école parce que le Fuse est en grève générale.

Même décision chez le Saems-Cusems de Mamadou Lamine Dianté qui va débrayer aujourd’hui avant d’abandonner les classes le mercredi et jeudi prochain.

Momar Diack SECK
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