Du cocasse dans un bus Tata : Un homme se frotte contre elle, invitée à se déplacer la dame s’énerve

Une scène qui s’est déroulée sur le bus Tata de la ligne 69 qui relie Diamalaye à Tivaouane-Peulh en fin de semaine a été tout simplement renversante pour les proches.

Nous sommes le vendredi 20 août 2015, il est 18 heures passées de plus de 30 minutes, quand dans  le bus Tata un peu garni monte un homme de taille moyenne.

Après avoir acheté son ticket se cherche une place dans ce lot de passagers. Il la trouve derrière une dame peulh (d’après le teint et le langage quand elle interpellait sa fille), de taille moyenne aussi.

Jusque-là c’est le train-train habituel.

Là où les choses deviennent cocasses c’est quand au gré du mouvement du bus, l’homme rythme des mouvements douteux sur le derrière de la dame. Il ira  jusqu’à finalement se coller complètement  contre elle, alors le bus disposait  encore assez d’espace pour éviter pareille situation qui porte à équivoque.

Une femme qui avait remarqué cette scène ni catholique, ni musulmane, propose à la dame de changer de place pour se rapprocher de sa fille (qui entre temps avait avancé à l’intérieur(.

« Venez prendre ma place c’est plus confortable et tu seras plus proche de ton enfant, je descends au prochain », lui dit-elle.

Et ce fut une  réaction assez surprenante qui lui fut servie en retour par la dame presque énervée.

Car la femme peulh au lieu de la remercier a préféré engueuler sa fillette d’abord en leur langue, avant de terminer en Wolof :

« Da ngua meunoul niène fi ? Lo wouti thi bir ? Tu ne pouvais pas rester ici ? Qu’est-ce que tu vas chercher en avant ? »

Les proches témoins de la scène, interloqués par sa réaction, se regardent entre eux.

Une autre dame qui avait tout vu, avec un sourire taquin,  lâche à l’endroit de la bienfaitrice qui devait  descendre au prochain, une phrase qui fera sourire tous ces proches témoins de la scène.

« Bayiko, est-ce que fofou gueuneulouko ? (Laisse-la, peut-être que c’est la place qui la convient  le mieux !»

Sans…ou plutôt disons… mille commentaires !

Dieyna SENE
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