Drogue : incinération de plus d’une tonne de cocaïne saisie au port de Dakar

La cocaïne, d’une quantité de plus d’une tonne, récemment saisie au port de Dakar par les douanes sénégalaises, a été incinérée hier samedi à la zone industrielle de Kirène, sur la route de Mbour, en présence de membres du gouvernement sénégalais, des autorités douanières et de représentants des forces de sécurité.

D’après l’APS, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, son collègue des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, le directeur général des Douanes, Oumar Diallo et des autorités administratives ont assisté à l’incinération.

L’opération a consisté à mettre dans le four d’une cimenterie érigée dans la localité l’ensemble de la drogue mise dans des sachets. La cocaïne d’une quantité totale de 1107 kilogramme incinérée samedi fait partie de la saisie de 1110 kilos saisis entre le 26 et le 30 juin dernier par les douanes au port de Dakar.

Cette importante quantité de drogue avait été découverte sur quinze véhicules d’un lot qui en contenait des dizaines. Il s’agissait de voitures neuves convoyées par un bateau en provenance du Brésil et à destination de Luanda, en Angola, avait expliqué l’administration douanière dans un communiqué.

Abdoulaye Daouda Diallo a précisé que la saisie totale faisait 1110 kilogramme mais seulement 3 kg n’ont pas été incinérés et sont entre les mains de la police scientifique pour les besoins de l’enquête.
En termes de valeur, le ministre des Finances et du Budget a évalué cette ’’saisie record’’ à quelque ’’250 milliards de FCFA’’, soit les deux bateaux qui convoyaient la drogue, les véhicules neufs dans lesquels elle était dissimulée et la drogue elle-même dont le gramme est estimé à 80.000 FCFA.

Interrogé sur le choix de cette mode de destruction en zone industrielle, à l’opposé de ce qui se faisait en plein air, aux Mamelles notamment, Abdoulaye Daouda Diallo a indiqué que c’est pour des raisons de sécurité des populations environnantes. Il a insisté sur le fait que la cocaïne, contrairement au chanvre indien, nécessite beaucoup de temps pour sa décomposition pour sa destruction totale.

’’Avec ce four des Ciments du Sahel qui brûle à plus de 1600 degré, il n’y a pas de risquer d’assister à des résidus’’, a-t-il fait valoir.

Avec APS

Dieyna SENE
Up Next

Related Posts