DRAGAGE DE LA BRÈCHE : Nouvelle promesse du Gouvernement de Macky SALL

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a annoncé vendredi qu’une solution d’urgence a été retenue par le gouvernement pour le dragage de la brèche de Saint Louis et son balisage, pour un coût global de 4 milliards FCFA.
« Ce dragage devra permettre une élimination des montagnes qui occasionnent les accidents en mer », a notamment indiqué Oumar Guèye, ministre de la Pêche et de l’Economie maritime lors du vote du budget de son ministère par les députés.

Il a signalé la mise sur pied d’un comité chargé de cette question dans lequel tous les ministères sont représentés.

La brèche de Saint-Louis, ouverte pour éviter des inondations à Saint-Louis, s’est élargie de plusieurs kilomètres.

Cet élargissement est considéré comme une source de danger pour notamment les pêcheurs, à cause des nombreux chavirements de pirogues qui y sont enregistrés.

Le dernier accident en date est survenu jeudi, lors de la collision entre trois pirogues, à l’origine notamment de trois morts.

Le budget du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime a connu une hausse de 12,91 % en valeur relative pour l’exercice 2019.

Son montant est de 47 milliards 30 millions 169 mille 951 francs CFA, contre 41 milliards 782 millions 881 mille 580 francs CFA, selon le rapport de présentation dont a eu connaissance l’APS.

Il connaît ainsi une hausse de 5 milliard 378 millions 288 mille 371 FCFA en valeur absolue.

Les députés ont par ailleurs interpellé M. Oumar Guèye sur la protection des aires marines protégées et le repos biologique.

Compte tenu de la raréfaction du poisson, les élus lui ont demandé de poursuivre les efforts de sensibilisation et préconisé des sanctions pour un respect des mesures prises par les pouvoirs publics pour préserver les ressources halieutiques du pays.

S’agissant de l’accord de pêche d’une durée de cinq ans signé avec l’Union européenne en 2014, le ministre affirme que le Sénégal a « le meilleur accord dans la zone ouest africaine, en ce sens qu’il a bien pris en compte la valeur commerciale de l’espèce, notamment le thon et le merlu qui n’est pas consommé par les Sénégalais mais qui est pêché par les Européens pour des besoins expérimentaux ».

La question a été soulevée en particulier par le député Mamadou Diop « Decroix’’ (opposition), qui demandait une renégociation de l’accord, estimant que le Sénégal est « lésé’’.

APS

Saër DIAL

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