Diène Farba Sarr égratigne l’opposition « N’est pas Président de la République qui veut »

Source «Enquêteplus » Je n’ai pas su taire mon indignation quand je vois certains politiciens à la petite semelle théâtraliser les affaires de l’Etat par leurs sorties médiatiques fielleuses et insipides. Depuis l’élection du président Macky SALL, tous ceux de sa génération affichent leur désir d’être à la tête du Pays. C’est leur droit le plus absolu, le plus légitime mais ont-ils tous le profil requis pour gérer ne serait-ce qu’une petite localité ? Ensuite un leadership local permet-il de prétendre immédiatement à la magistrature suprême ?  L’arène politique renvoie un peu à l’arène de lutte où pour affronter celui qui trône au sommet il faut d’abord passer par les petites catégories, faire ses preuves et asseoir une réputation. Autrement dit pour se retrouver au faîte d’un arbre, il faut d’abord passer par le tronc.

Les échecs répétés des candidats indépendants à l’élection présidentielle le prouvent. Au-delà même des considérations éthiques, juridiques, intellectuelles liées aux exigences de la fonction présidentielle, derrière l’abondante glose politicienne qui s’essouffle dans de laborieux justificatifs, ces messieurs présomptueux et pressés sont-ils assez étoffés pour prétendre à la magistrature suprême ?

En tant que croyants, nous savons que la destinée des hommes est fixée d’avance sans ambiguïté par l’horloge infaillible du bon Dieu qui est le seul décideur. Des esprits cartésiens chagrins pourraient cependant en ricaner. Mais faut-il rappeler à ces esprits forts que « l’essentiel est invisible aux yeux » comme le disait Antoine de Saint-Exupéry.

Au Sénégal, des « professionnels de la politique » usent et abusent à outrance de toutes les opportunités qu’offre notre système démocratique pour avec témérité afficher au mépris de certaines conventions sociales, et de l’évidence même, des ambitions démesurées.

Or, la fonction présidentielle exige des qualités morales, un niveau de formation  avérée, une ouverture d’esprit, une culture, un parcours. En somme un homme qui a occupé plusieurs postes à des niveaux très élevés de responsabilité et capable de convaincre et d’édifier son monde sur la politique économique et sociale qu’il devra mettre en œuvre. En plus Macky SALL possède cet avantage indéfinissable qu’on appelle le charisme.

Il ne suffit pas donc de vouloir le pouvoir pour se le voir confier par notre peuple politiquement mûr et qui sait séparer le bon grain de l’ivraie. Mais il faut avoir un véritable programme décliné en phases applicables dans le temps, une vision prospective de l’avenir de notre pays et une ambition inaltérable pour le hisser au niveau des nations modernes. Et c’est parce que Macky SALL incarnait tout cela que le peuple sénégalais lui a confié son destin pour un mandat en 2012 en attendant de lui renouveler sa confiance pour un autre bail à la tête de l’Etat car nous ne doutons pas que son bilan le lui permettra.

Le Président Macky SALL n’est pas resté dans son salon en misant seulement sur la sympathie qu’il suscitait auprès des Sénégalais à cause des multiples injustices qu’il subissait du régime à l’époque où il était opposant. Après avoir été maire de Fatick,  DG de PETROSEN, Ministre de l’Energie, Ministre de l’Intérieur, Premier Ministre, Président de l’Assemblée Nationale, le tout enrichi par sa position de Directeur de campagne du candidat WADE qu’il a fait élire aux présidentielles de 2007, il a parcouru le pays en usant ses semelles sur les pistes sinueuses.

Il a sillonné les rues, les ruelles ensablées et parfois sous un soleil implacable pour porter la bonne parole dont l’écho distille les mots et leur portée dans les faubourgs jusqu’aux hameaux paysans les plus reculés du Sénégal.  Et c’est à partir de cette expérience et de cette réalité du terrain recueillie au contact des populations qu’il a confectionné le Yonu Yokute intelligemment fondu dans ce programme réaliste que ses opposants d’aujourd’hui essaient vainement de démonter faute d’idées et d’arguments convaincants.

Le Plan Sénégal émergent (PSE),  qui constitue sa feuille de route d’ici 2035 pour faire émerger notre pays est véritablement le premier plan de développement qui essaie de faire une projection sur une génération. En  cela il comble une lacune qui est courante en Afrique: le manque de prospective.

Nos partenaires au développement que l’on ne peut suspecter d’indulgence ont reconnu cette qualité au PSE et se sont engagés à accompagner le président SALL pour sa réalisation. C’est à ce combat économique que ce dernier appelle tous les patriotes sénégalais car c’est ce que le peuple attend de nous et non les querelles d’ivrogne auxquelles certains responsables politiques s’adonnent à longueur de journée espérant  enfumer le peuple.

Comme l’a si  bien illustré lors du dernier Gamou, Serigne Abdou Aziz SY Al Amine avec l’allégorie de « l’homme qui grimpe », le président Macky SALL ne se laissera jamais divertir par le grésillement assourdissant et ennuyeux de ces grillons car le travail qu’il accomplit lui interdit d’écouter le grenouillage inutile et parfois puéril de certains opposants. Tous ceux qui sont de bonne foi ont vu que le pays est couvert de chantiers dont certains sont d’ailleurs achevés (routes, ponts, électrification, postes de santé…).

Pour accélérer la remise à niveau de l’intérieur du pays en équipements afin de réduire les inégalités, le Programme d’urgence de développement communautaire ( Pudc) doté d’une enveloppe de 113 milliards de FCFA  été lancé en juillet 2015 par le président Macky SALL et a déjà à son actif plusieurs centaines de kilomètres de routes bitumées, de pistes rurales et une soixantaine de forages…

Au point de vue diplomatique, l’année 2015 a confirmé la vitalité de la diplomatie sénégalaise incarnée par le Chef de l’Etat, le Président Macky SALL. Méthodique, rigoureux dans la défense des intérêts et respectueux de ses pairs, a fait rayonner davantage la position et l’image de notre pays à travers le monde.

C’est ainsi que le Sénégal a été porté à la tête de grandes institutions internationales : Francophonie, UEMOA, CEDEAO, NEPAD et récemment membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Dans le même élan notre démocratie a été modernisée, stabilisée et consolidée en la mettant à l’abri des errements d’un passé récent marqué sinistrement par quinze (15) révisions constitutionnelles non consensuelles en sept (07) ans à des fins de dévolution monarchique. Aujourd’hui le cadre institutionnel a été renforcé par une amélioration de la gouvernance des affaires publiques avec :

–       Le code de transparence dans la gestion des finances publiques

–       La mise en place de l’office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC)

–       La territorialisation des politiques publiques à travers l’acte III de la décentralisation

–       La déclaration de patrimoine

–       La réforme de l’organisation judiciaire visant à rapprocher la Justice du justiciable

Bref, le Sénégal est en train de subir en profondeur des changements positifs et le taux de croissance de 6,4% atteint en 2015 nous permet d’être optimistes. Et les fruits porteront la promesse de fleurs de manière éclatante pendant le second mandat que demande le président Macky SALL au peuple sénégalais. N’est-ce pas ? A suivre…

Diène Farba SARR
Membre du Secrétariat Exécutif National APR

 

 

 

Michel DIEYE

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