Désagrément sur les cartes d’identité Biométriques : Une plainte contre l’État du Sénégal annoncée dès mardi

Les cadres du Parti pour l’émergence et le développement (Ped) « Natangué » ont tenu un point de presse ce week-end, pour restituer la synthèse de la participation de leur président Mohamet Massamba Seye, faisant parti de l’un des quinze plénipotentiaires du Pole des non alignés dans le cadre de concertation sur le processus électoral et de dégager leurs positions sur le système Parrainage. Mais aussi, ils demandent aux autorités étatiques l’origine des désagréments sur les cartes d’identité biométriques sinon dès mardi, ils vont porter plainte contre l’État du Sénégal.

« Nous donnons au gouvernement un ultimatum d’ici Lundi au plus tard si aucune explication n’est apportée, mardi matin nous comptons déposer une plainte contre l’Etat du Sénégal au nom de tous les Sénégalais qui ont été victime par ce désagrément sur les cartes d’identité biométriques et au nom du contribuable Sénégalais afin que justice soit fait ». Ces propos sont de Mohamet Massamba Seye, président du Parti de l’émergence pour le développement (Ped) « Natangué », qui demande toujours à l’autorité sur ce qui a pu causer le désagrément sur les cartes d’identité afin de situer les responsabilités.

D’après lui, il est temps de savoir si le contrat de 52 Milliards pour la carte biométrique Cedeao est un deal pour certains ou voir si c’est la faute de l’opérateur qui doit être tout simplement sanctionné. « Comment peut-on admettre payer plus de 52 Milliards de nos francs qui est l’argent du contribuable Sénégalais, qui devrait inclure les frais de service internet, qui étaient censés assurer la liaison de l’envoie du fichier d’enrôlement de son point d’origine vers le service de la DAF pour impression directement.

À mi chemin le service ne fonctionnait plus. Faute de quoi, les agents de la DAF étaient de tout le temps obligé de faire la navette pour venir récupérer les enregistrements par voie manuel pour ensuite revenir jusqu’au niveau de la DAF pour procéder à leurs impressions », a déclaré Mohamet Massamba Seye.

Il rajoute : « L’opérateur devait gérer le problème de l’internet pour faciliter la tâche à la DAF, mais rien n’est fait ». Parlant du parrainage qui est une question lancinante, ce dernier de réitérer son opposition ferme comme ils l’ont toujours manifesté lors de la réunion de concertation que cette question ne figurait même pas sur les points d’accords et de désaccords dans le rapport qui a été transmis au chef de l’Etat. « Rien qu’en se basant sur l’article L. 103 qui dit (la forme républicaine de l’Etat, le mode d’élection, la durée et le nombre de mandat consécutif du Président de la République ne peuvent faire objet de révision), ils pensent que ce sujet ne devrait même pas faire objet de débat », a-t-il expliqué. Et appelle au président de la République à retirer ce projet de loi pour maintenir ce climat de stabilité qui règne dans le pays. « Il faut à tout prie éviter de créer une condition de deuxième 23 juin parce que cela serait de faire pire que son prédécesseur », a-t-il conclu.

Saër DIAL

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