Défi Sécuritaire : Les recommandations de Amadou Latyr Ndour administrateur de Academic sécurity Training

Le défi de la sécurité est selon toute vraisemblance, loin d’être relevé au Sénégal. La raison est que notre pays n’a pas encore réussi à créer cette force hybride qui assurerait une complémentarité efficace entre la sécurité publique et la sécurité privée.

Que faut-il faire face à la menace terroriste qui frappe à nos portes? La réponse à cette interrogation est à la fois simple et complexe. Elle est simple dans la mesure où elle se résume en un mot:  » anticipation  » d’après M. Amadou Latyr Ndour, un ancien de la GIGN.

Elle est aussi complexe car pour y parvenir, cela demande beaucoup de moyens en logistiques et en personnel. Le Sénégal, quoique disposant d’une force publique qualifiée, peine à réunir lesdits moyens, ne serait-ce que sur le plan du personnel qui est semble-t-il insuffisant. D’ ailleurs notre interlocuteur, précise que notre pays ne dispose pas d’un nombre suffisant pour assurer la sécurité de manière efficace sur l’ensemble du territoire national.

Ainsi pour palier aux manquements, l’administrateur de Academic Security Training indique la voie à suivre.

Il faut, a-t-il préconisé,  » un équilibrage entre la sécurité publique  et la sécurité privée ».

Cet équilibrage devrait à son avis aboutir à la création d’une force hybride basée sur une certaine complémentarité entre les éléments du public et les éléments  du privé.

Pour que cette force hybride puisse prendre forme,il faudrait, ajoute M. Ndour que,  » la force privée puisse arriver techniquement à un certain niveau de la force publique ». L’ancien de la GIGN précise que la notion de la force privée existe dans beaucoup de pays, il dit regretter le fait que cette force soit négligée au Sénégal.

Le directeur de Academic Security training a fait cette déclaration ce dimanche en marche de la cérémonie de remise d’ attestations à quelque 27  jeunes de la banlieue qui ont été justement formés par lui dans le domaine de la sécurité rapprochée.

Selon Ibra Faye, le coordonnateur du mouvement des sentinelles de la banlieue, ces jeunes formés en sécurité rapprochée vont participer à la réduction de l’insécurité dans leur quartier  respectifs.

Ainsi, il encourage les autorités à soutenir une telle initiative  qui vise à professionnaliser ce métier que beaucoup pratique sans connaître, l’enjeu et les risques qui en découlent.

Saër DIAL

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