Décès du Pr Sankharé : Refus de contrat, huissier commis pour libérer son logement, la vérité des autorités universitaires sur ces accusations portées contre elles

Après le décès du professeur Oumar Sankharé il y a plus d’une semaine, des actes qui ne l’honorent pas  avaient été  attribués à l’administration de l’Université.  Il s’agit d’un  refus de contrat,  d’une sommation par huissier  de libérer son logement ; bref d’avoir harcelé par des dénis de droit le défunt professeur. Certains Sénégalais n’ont pas hésité à faire le lien entre ces moments difficiles et la mort subite de ce dauphin du regretté président Senghor. Le rectorat de l’UCAD, à travers un communiqué parvenu à notre rédaction, a tenu à livrer sa part de vérité sur ces fausses accusations.

« Des sommations d’huissier ont été effectivement servis, après  maints rappels  et sommations administratives, à tous les occupants irréguliers des logements administratifs : à tous, sans exception ni parti-pris,  y compris notre collègue Sankharé », nous dit le communiqué.

Cependant, nous dit-il, en ce qui concerne la procédure  contentieuse enclenchée par l’acte d’assignation servi par huissier, « il convient de préciser que notre collègue le Professeur Oumar Sankharé avait reçu l’accord du recteur pour fixer lui-même la date à laquelle il pourrait libérer le logement. Reçu à sa demande par la commission  ad hoc du rectorat le Professeur Sankharé a sollicité un sursis  de quelques mois, le délai nécessaire pour restaurer sa propriété privée ».

Le communiqué ajoute  aussi que relativement à la demande de contrat, le Professeur Oumar Sankharé avait bien introduit une demande de contrat après avoir pris connaissance des opportunités qui lui étaient ainsi offertes, par dérogation, de continuer à servir l’institution.

Il lui a été demandé de la reprendre en respectant la voie hiérarchique et qu’une suite favorable lui serait réservée. Son syndicat et les autorités de sa faculté en avaient  été informés. Aussi avait-il réintroduit  son dossier, avec avis favorable de son département et des autorités de la Faculté.

« Il est évident que nous avons, par devers nous, dans les archives administratives,  tous les éléments de preuve qui confirment ces actes et ces faits qui relèvent tout naturellement de procédures soit académique, soit administrative », assure l’Administration.

En conséquence, nous n’avons pas de  doute que la communauté, dans ces moments de méditation et de recueillement, ne saurait abonder dans ces excès et rumeurs qui sont de nature à jeter l’opprobre sur la mémoire de notre défunt collègue  qui a servi l’Université, avec honneur  et dignité tout au long de sa carrière, conclut le communiqué.

Michel DIEYE

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