Coups et blessures volontaires : Isabelle Danso bousculée et violentée par son cousin, tombe des escaliers

Pour avoir bousculé sa cousine sur les escaliers avant de lui donner des coups de pieds, Alioune Guéye a comparu hier à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar pour coups et blessures volontaires ayant entrainé une incapacité temporaire de 60 jours.

Isabelle Danso qui est revenue sur sa mésaventure,  explique que le jour des faits, elle avait envoyé un de ses cousins nommé Ablaye à la boutique pour acheter des œufs et autres condiments pour le dîner,  mais alors qu’elle s’y attendait le moins, ce dernier est revenu avec les mains vides en lui racontant qu’il avait été interpellé en chemin par Alioune Gueye qui l’a battu. et comme si cela ne suffisait pas, ce dernier avait aussi cassé les œufs.

Assez pour que la jeune femme aille demander des comptes à Alioune Guéye.

Tirant la couverture sur lui, ce dernier lui a expliqué avoir été offensé par le jeune Ablaye qui l’a traité «d’indiscipliné ». a la suite de quoi, ils ont eu des échanges de propos aigre doux.

Séparés par les voisins, ce dernier serait revenu à la charge, selon les dires de la plaignante. c’est dans ces circonstances, raconte-telle, que le mis en cause l’a poursuivie avant de la cogner sur les marches des escaliers. Ne se limitant pas à cela, poursuit-elle, il lui a donné des coups de pieds avant de la bousculer.

La victime révèle que leur différend est survenu du fait qu’Alioune ne cesse de dire qu’il la nourrit, entre autres choses contrevérités.

«Je suis venue au Sénégal pour m’occuper de ma grand-mère vu que c’est ma mère qui le faisait auparavant et elle n’est plus en mesure de le faire. en plus, le prévenu a battu ma mère jusqu’à fracturer sa main», a-t-elle expliqué.

Malgré tout, elle a pardonné le mis en cause avant de demander le franc symbolique.

Des accusations balayées d’un revers de la main par Gueye. Agé de 37 ans, tailleur de profession, ce dernier soutient qu’il n’a pas bousculé la victime dans les escaliers, même s’il a reconnu avoir levé la main sur elle. c’est de là qu’elle est tombée a-t-il dit. «Sur notre différend, c’est le petit Baye Ablaye qui a tapé fort à la porte de la maison ce que je n’ai pas aimé. lorsque je lui ai fait la remarque, le gosse m’a répondu avec impolitesse», dit le prévenu.

Suffisant pour qu’il se fasse savonner par le juge qui lui a rappelé qu’il n’avait pas le droit de maltraiter une femme même si cette dernière est à sa charge. en tant que responsable, il fallait appeler à une discussion au tour d’une table et non la bastonner », lui fait savoir le juge. ce dernier qui a suivi le réquisitoire du parquet, a finalement condamné le mis en cause a un an assorti de sursis et une amende de 100 mille francs.

Lii Quotidien

Dieyna SENE
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