Conférence internationale de Dakar : Une convergence de vue sur l’obligation de transformer l’Agriculture africaine

Deux présidents, celui de la BAD et du Sénégal, Deux premiers ministre, celui de la RDC et du Sénégal, des ministres (l’Economie,  l’Agriculture,  Commerce), des membres du patronat pour le Secteur Privé, des Décideurs des institutions bancaires, des experts, des universitaires, sans oublier les représentants d’organisations paysannes…

Du beau monde, il y en avait  Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), où s’est ouverte ce mercredi, la Conférence de haut niveau sur l’Agriculture et l’Agro-Alimentaire prévue pour durer trois jours (du 21 au 23 octobre 2015.

Ouverte le président Macky Sall en présence du président de la BAD, du Premier ministre de la RDC, Augustin Mata Ponyo, des représentants de l’Union africaine et des Nations unies, cette rencontre internationale de Dakar veut marquer le déclic pour relever le défi de sortir des centaines de millions de pauvres de la précarité, par une Afrique qui nourrit l’Afrique.

De l’avis partagé des trois intervenants à l’ouverture de cette rencontre, les défis sont multiples. Pour le président Macky Sall qui rejoint la vision du président de la  BAD, les défis tournent autour de la question énergétique à travers l’électrification, l’industrialisation, mais avant tout l’autosuffisance alimentaire du Continent, et l’amélioration des conditions de vie des populations.

C’est pourquoi, il a invité les participants à réfléchir sur une stratégie globale pour la transformation de l’agriculture en Afrique. Mais pour mieux comprendre l’importance du sujet, il a expliqué qu’il faut que les ministres de finances aillent sur le terrain, cela est valable aussi pour les banquiers.

Partageant sa vision du Plan Sénégal émergent sur les défis communs au continent sur le plan agricole, il a aussi expliqué que pour encourager les agriculteurs, toutes commandes de cette année 2015 ont déjà été achetées alors qu’elles ne sont même pas encore produites,

L’autre acte partagé est celui d’un programme important qui a vu la création 70 sites pour 4000 agriculteurs..

« C’est dans l’agriculture que nous trouverons  des moyens les plus sûrs pour assurer notre propre sécurité alimentaire et générer une croissance porteuse d’emplois et de prospérité partagée » a-t-il soutenu.

Cette transformation pourrait être les générations futures selon lui, car « les agriculteurs de demain seront de plus en plus jeunes et instruits, en raison de la dynamique démographique et socio-éducative  », a-t-il dit.

Michel DIEYE

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