CEDEAO La Commission loue la bonne organisation du 1er forum et exposition sur les mines et le pétrole

Le commissaire de l’Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO, Dr Bangoura Morlaye, s’est félicité de la bonne tenue de la première édition du Forum/exposition de la CEDEAO sur les mines et le pétrole (ECOMOF 2015) qui a pris fin ce jeudi 8 octobre 2015 à Accra, au Ghana.

«Pour la Commission de la CEDEAO, ce jour est assurément à marquer d’une pierre blanche. Quoi de plus exaltant en effet que de voir réunis, ici à Accra, les principaux acteurs du secteur des industries extractives, sous l’égide de ce Forum, pour dresser un état des lieux de ce secteur en Afrique de l’Ouest», a indiqué Dr Morlaye à l’issue de cette manifestation, nous dit un communiqué.

L’autre motif de grande satisfaction, a-t-il laissé entendre, concerne la qualité de la représentation à ce forum, aussi bien des délégations de nos Etats membres que des institutions et entreprises, sans oublier les personnes participant à titre individuel à ces travaux.

Selon toujours le communiqué, il a loué la qualité des discussions qui, selon lui, ont donné matière à réflexion et abouti à des propositions prometteuses et de grande portée, à un moment où la Commission de la CEDEAO, a-t-il précisé, concentre toute son attention sur la recherche des moyens de renforcer le développement des secteurs minier et pétrolier pour en optimiser les avantages pour le plus grand bien des populations ouest-africaines.

Dr Morlaye s’est dit persuadé que la prochaine édition du forum, ECOMOF 2017, qui se déroulera en octobre 2017, s’appuiera sur les acquis de cette première édition et sur les observations et suggestions que les uns et les autres auraient recueillies d’ici à cette date.

Il a saisi l’occasion pour inviter les ressortissants ouest-africains, les investisseurs et les partenaires au développement à inscrire dès maintenant le rendez-vous ECOMOF 2017 sur leur agenda.

identifier et corriger les faiblesses

En procédant à la clôture du forum, le ministre ghanéen des Terres et des Ressources naturelles, Nii Osah Mills, représentant son vice-président, Paa Kwesi Amissah Arthur, a exhorté les organisateurs à identifier et corriger les faiblesses d’ECOMOF 2015 de façon  à ne pas les répéter lors des prochaines éditions, nous dit-on.

Il a félicité la Commission de la CEDEAO pour son implication active dans la tenue de la manifestation, les organisateurs, notamment AME Trade et les membres du comité local d’organisation, ainsi que les investisseurs, les partenaires au développement et les sponsors qui ont financé le présent événement.

Pour rappel, l’ECOMOF, a été institutionnalisé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement sur proposition du Conseil des ministres de l’organisation régionale et après les recommandations des ministres chargés des Ressources minières des Etats membres. Il est prévu pour se tenir tous les deux ans de façon rotative entre les Etats membres de la CEDEAO.

Il a notamment pour ambition de mettre en valeur le potentiel minier et pétrolier de l’espace communautaire, de favoriser l’intégration socio-économique régionale, de développer l’exploitation minière artisanale et de petite échelle et d’organiser des bases de données géologiques, minières et pétrolières dans les Etats membres de la CEDEAO.

A propos du Ghana

Le Ghana a été choisi pour accueillir la première édition du Forum en raison de son immense contribution à l’harmonisation des politiques et programmes miniers de la CEDEAO et de sa longue expérience en matière d’exploitation minière.

En 2013, le Ghana était le neuvième plus grand producteur d’or et de diamant au monde. A ce titre, il dispose d’une bonne couverture de données obtenues grâce aux levés aériens. Il possède également d’importantes réserves de minerais de bauxite et de fer, outre le sel gemme, le chlore et la soude caustique, ainsi que des minerais industriels. Par ailleurs, le pays a récemment acquis la plus grande raffinerie d’or en Afrique de l’Ouest.

Dans le domaine de l’exploitation minière, le Ghana dispose notamment d’un régime juridique et fiscal attractif, conforme aux meilleures pratiques internationales, tout comme d’un environnement réglementaire stable qui garantit aux investisseurs et opérateurs du secteur un traitement transparent et équitable.

Les divers régimes juridiques et réglementaires introduits dans le secteur, par exemple la loi sur la gestion des recettes du Ghana, s’inspirent des meilleures pratiques d’autres pays producteurs de pétrole, avec un accent sur les mécanismes de collecte et de répartition des recettes pétrolières.

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Michel DIEYE

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