CEDEAO : la commission exprime sa confiance en ses efforts renouvelés dans la lutte contre la drogue qui porteront leurs fruits

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est convaincue que les efforts renouvelés pour lutter contre la menace de la toxicomanie aux niveaux national, régional et mondial produiront des résultats positifs en un rien de temps.

Clôturant la réunion, le ministre de l’Intégration régionale du Cap-Vert, Julio Herbert Lopes, a remercié les délégués et les autres participants pour la diligence dont ils avaient fait preuve dans les discussions. Le document validé émanant de la réunion reçoit les dernières signatures.

Auparavant, le Président de la Commission, Jean-Claude Kassi Brou, a exprimé son optimisme lors de l’ouverture de la session ministérielle du Comité interministériel de coordination sur les drogues (IMDCC) qui s’est réuni à la Commission de la CEDEAO le 12 avril 2019 à Abuja, au Nigéria.

Tandis que Siga Fatima Jagne, Commissaire chargée des affaires sociales et de la problématique hommes-femmes à la Commission de la CEDEAO, a déclaré que l’exercice contribuerait à « redoubler d’efforts pour redoubler d’efforts aux niveaux national, régional et international afin de lutter contre la drogue »

La réunion, a-t-elle souligné, offre aux parties prenantes une occasion de faire le bilan des réalisations, des défis ainsi que des efforts collectifs supplémentaires nécessaires pour lutter contre le problème de la toxicomanie, du trafic de drogue et du crime organisé associé dans la région.

Il a indiqué que parmi les missions de surveillance entreprises par les ministres dans 15 États membres de la CEDEAO et en Mauritanie, figurent la collecte de données épidémiologiques nationales sur l’utilisation et l’offre de drogues illicites et la révision des cadres juridique et institutionnel pour le contrôle des drogues et le crime organisé ainsi que la CEDEAO.

Dans un discours liminaire, le Procureur général et ministre de la Justice de la République fédérale du Nigéria, M. Abubakar Malami, représenté par le Conseiller spécial du Président pour les stupéfiants, M. Ahmadu Giade, a affirmé que la toxicomanie était le catalyseur du trafic de drogue, et même une drogue.

Les trafiquants alimentent d’autres crimes, tels que le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, la destruction de familles, le tissu social, l’accumulation de violence, la corruption généralisée, la dégradation des institutions de l’État, entre autres.

Soulignant que le gouvernement nigérian était au top de la situation en ayant promulgué des lois habilitantes contre le fléau, il a indiqué que le Nigéria collaborait également avec des organisations internationales telles que la CEDEAO pour faire en sorte que les meilleures pratiques prévalent dans la lutte contre la toxicomanie, le trafic et les crimes.

Il a toutefois énuméré les nouvelles tendances troublantes du fléau, notamment l’émergence de laboratoires clandestins de stimulants de type amaphétamine, de nouvelles substances psychoactives, la prolifération de la cybercriminalité et le réseau obscur.

Présidé par le Ministre sierra-léonais des affaires intérieures, M. Soloku Amin, les recommandations des ministres responsables du sujet découlent de leurs discussions approfondies sur la présentation de la loi complémentaire de la CEDEAO sur la prévention et le contrôle des drogues en Afrique de l’Ouest, ainsi que du rapport, des résultats de la 12ème réunion d’experts du comité IMDCC qui s’est tenue du 9 au 11 avril 2019.

Momar Diack SECK
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