Candidature à la CCIAD Le camp Serigne Mboup soupçonne un deal pour l’écarter

Si on en croit ‘’L’As’’, çà  risque encore de chauffer aux prochaines élections de la Chambre de commerce de Dakar. Le directoire de campagne du candidat Serigne Mboup, qui a préféré la Chambre de commerce de Dakar que de briguer un second mandat à la tête de la Chambre de commerce de Kaolack, crie déjà au complot.

Face à la presse, hier, le directoire de campagne du patron du Ccbm soutient que la machine électorale est enclenchée par le ministère du Commerce et le patronat, rapporte ‘’l’As’’.

A en croire l’entourage de Serigne Mboup, ces élections, qui sont censées mettre fin à la gestion douteuse et gabegique de l’équipe sortante à la Chambre de commerce de Dakar et lui donner plus de crédibilité, pourraient ne pas connaître une issue heureuse. Compte tenu des manigances en cours, clament-ils, tout porte à croire que l’on cherche à écarter le candidat Serigne Mboup.

Ils soupçonnent le patronat et le ministère du Commerce de vouloir brandir l’article 18 pour écarter Serigne Mboup.

‘’L’As’’ rapporte que Cet article stipule que «tout candidat à la présidence de la Chambre de commerce doit savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle». Or, Serigne Mboup est un produit des daaras. Le boss du Ccbm invite le chef de l’Etat à ne pas accepter une telle forfaiture.
Selon le directoire de campagne de Serigne Mboup, le dossier de la réforme des chambres de commerce entamé en catimini est en train d’être mené en coulisses par l’Etat, sans aucune concertation avec la base. Cette attitude des autorités suscite d’énormes inquiétudes chez les opérateurs économiques.

Car, la réforme devait aboutir à la création de deux chambres distinctes, de commerce et d’industrie d’un côté, et d’agriculture de l’autre, sans parler de la transformation des chambres régionales en filiales de la Chambre unique.

D’après nos confrères, ils réclament aussi une concertation et surtout un état des lieux de la gestion de la Chambre de commerce de Dakar et l’envoi d’une mission de l’Inspection générale des finances (Igf) et de la Cour des comptes, car de l’argent public est injecté à la Cciad.

Oumou Khaïry NDIAYE
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