Les esprits obscurs fuient toujours devant la clarté du jour, de peur que leurs pensées venimeuses, ne soient dévoilées. Ils s’irritent et tirent dans tous les sens, lorsque la vérité qui les indispose, arrive à projeter ses rayons lumineux.
Ces « petits esprits » obscurcis par le « butin » et les « miettes » offerts par le pouvoir, ruent dans les brancards.
Ils ne supportent pas les quelques prises de positions « osées » du médiateur de la République sur certains dossiers qui dérangent le régime en place.
Mais de quoi ont-ils peur ? De la vérité certainement…
Alioune Badara Cissé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait l’objet de vives attaques de la part de ses « frères » de parti, parce que n’ayant pas, parfois, la même vision des choses avec le gouvernement.
Vue sa posture de médiateur de la République, il est normal, qu’il affiche une certaine neutralité par rapport aux questions qui fâchent, en sus de tirer constamment sur la sonnette d’alarme.
Et c’est en toute honnêteté, ce qu’il est en train de faire.
Mais ne comprenant rien de rien ou ne voulant rien comprendre, les « aperistes » ont trouvé scandaleux son attitude, comme si un médiateur de la République est un valet de la basse cour qu’on manipule à tout vent.
Il est dommage et ahurissant de constater que l’instance dirigeante de l’Alliance Pour la République (APR) ait brandi des menaces contre M. Alioune Badara Cissé.
En effet, dans un communiqué relayé par les médias, le Secrétariat Exécutif National de l’APR, invite M. Cissé à se taire ou à quitter le parti. Ce dernier serait accusé de porter atteinte, en autres, au principe du devoir de réserve.
Mais, il est évident que cet argument mis en avant, ne tient pas debout. Car les propos du médiateur de la République, abondent toujours dans le sens de la consolidation de la paix sociale comme c’est le cas avec les propositions faites dans le cadre du dénouement de la crise scolaire.
Le président de la République en sa qualité de secrétaire général de ce parti, doit réagir pour recadrer ses partisans, face à cet « abus » qui n’honore ni sa famille politique, ni la démocratie.
Jean Nzale