Amadou Bâ, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou BA a indiqué que la convention de financement d’un montant de 25 milliards de f CFA signé ce vendredi 07 août 2015 à Dakar est la dernière d’une série de trois appuis budgétaires, dans le cadre du programme d’appui à la gouvernance économique et à la croissance, soit à un montant cumulé d’environ 67 milliards de FCFA.
Pour le ministre, avec cet appui, la Banque mondiale a accompagné le Gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre de grandes réformes, touchant plusieurs secteurs.
Cette convention intervient aussi dans un contexte marqué par la volonté du Gouvernement sénégalais de relever certains défis critiques pour mener à bien ses ambitions vers l’émergence.
Le Sénégal entame aussi cette année avec la Banque mondiale, un nouveau programme de trois ans dans le cadre de l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE), sur la période 2015 – 2017.
« Il s’agit d’un cadre visant à accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie de développement, le Plan Sénégal Emergent (PSE), lequel table sur une croissance forte, durable et inclusive afin de réduire sensiblement la pauvreté, tout en préservant la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette. « Je voudrais rappeler ici que, sur le plan macroéconomique, nous avons renoué avec une croissance plus forte en 2014 avec 4,7 %, tout en projetant une évolution de l’activité économique de 5,4 % en 2015. Le déficit poursuivra sa tendance baissière, pour atteindre 3% en 2018 », a expliqué le ministre Amadou Bâ.
« Ce financement témoigne du ferme engagement du groupe de la Banque Mondiale à accompagner le Sénégal dans son objectif d’émergence économique et social . Cet appui vient en soutien au programme de réformes du gouvernement du Sénégal et prend en charge les trois piliers du plan Sénégal Emergent », expliqué Louise Cord, Directrice des Opérations de la Banque Mondiale au Sénégal .
Il s’agit pour ce programme d’améliorer la gouvernance économique par le renforcement des systèmes de reddition des comptes , de promouvoir une meilleure gouvernance et efficacité dans les secteurs de l’éducation , de la santé et de l’agriculture ainsi que qu’au sein des différentes agences et de renforcer le suivi et l’évaluation .