8 Mars Journée internationale de la femme Chronique-analyse de Aly Saleh journaliste

De par le monde, la gent féminine partage le même lot de souffrance mais à des degrés divers.

La femme européenne ou américaine n’a pas la même philosophie de la liberté que l’africaine ou l’arabe. Elles ne partagent pas les mêmes conditions de privations.

Cependant un bouquet de bonnes intentions relativise la précarité des conditions et autorise l’espoir de faire face à leur détermination de plus en plus visible.

Les femmes sont exposées  à l’exclusion dès qu’elles présentent leur profil.

Elles sont appelées à trôner aux postes les plus enviés.

On les voit partout où leur expertise est nécessaire, dans la police, la gendarmerie, l’armé, les ministères, l’agriculture ou le commerce.

Indispensables au développement, elles parviennent dans certains cas à supporter le lourd fardeau  du monde sur leurs frêles épaules.

Généreuses, elles nourrissent aux seins les hommes de demain et les enfants en phase avec leurs missions originelles. Ce qui fait d’elles, des donneuses de vie.

Peut-on exclure la femme de la marche du monde, lorsqu’on sait qu’elle est la vie , elle-même ?

Qui a cette puérile ambition d’ostraciser la femme?

Si ce n’est pas l’homme son compagnon de toujours, qui donc?

Des doigts accusent la tradition et la religion car toutes les deux, de par leurs interprétations, prédisent à la femme des destins particuliers qu’aujourd’hui des civilisations d’outre-mer battent en brèche.

Le sommet de Beijing , inspiré par l’Occident qui regroupaient les femmes de tous les continents en est une illustration parfaite.

Ce sommet parlait de rompre les  liens qui entravaient l’essor , par le biais des propositions jugées parfois blasphématoires.

Depuis, le monde marche, la conditions de la femme se bonifient au plan des libertés, mais paradoxe!

Le fossé se creuse entre elle et l’homme, son compagnon de toujours.

Les divorces se multiplient, les mariages se raréfient comme si les hommes, désormais néantisés dans leur puissance d’orgueil, rendaient les armes.

Ce serait grave pour la perpétuation de l’espèce humaine.

Presque un siècle de combat, elles commencent à gouter les fruits qui, jadis, lui étaient défendus.

Ces quarante dernières années, la lutte a culminé, les associations et mouvements de défense des droits des femmes ont poussé comme des champignons en Afrique, à l’instar des Ong dont la mission relève du combat contre la pauvreté et les maladies.

Au Sénégal, le combat se poursuit, mené par des intellectuelles.

Elles haranguent leurs sœurs et ne cessent de perfuser aux nouvelles réalités de la liberté et de l’égalité.

Aly Saleh journaliste

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