2016: l’année de grâce ou de disgrâce pour le président Sall ?

An quatre du régime aperiste

Tous les yeux sont rivés sur l’année prochaine ou plutôt sur les futures réalisations tant attendus du Plan Sénégal Émergent ( PSE). On se dit déjà que le président Macky Sall va pouvoir donner corps à son projet politique encore en balbutiement depuis près de quatre années d’exercice du pouvoir.

Le soleil de l’espoir que l’on croyait assombri, semble s’éclaircir à nouveau. Une lueur des lendemains meilleurs s’aperçoit enfin au bout du tunnel?

Tout porte à le croire du moins si l’on se fonde sur tout le tintamarre qui est en train d’être fait autour du budget de l’an prochain.

Trois (03) mille milliards de Francs CFA. Jamais un régime n’a engrangé autant de manne financière. Le gouvernement actuel serait sur le point de réaliser une telle prouesse. Déjà  on se targue de chanter sur tous nos toits que les caisses de l’Etat seront pleines à craquer.

Les lieutenants du président Sall en  communiquant sur ce budget annoncé crient déjà à la victoire. Ils ont oublié qu’on ne communique réellement  sur un budget qu’après son exécution afin de rendre compte des opérations financières effectivement effectuées entre autres aspects.

Ils ont aussi oublié qu’un budget n’est pas de l’argent comptant mais juste un acte de prévision des recettes et des dépenses envisagés sur une année.

D’ailleurs, rien ne dit que si cet argent est réuni, il serait utilisé à bon escient. Le vrai défi c’est  la gestion judicieuse de l’argent du contribuable. On va pouvoir le constaté à la fin de l’année budgétaire. Et là on saura à  quoi s’en tenir.

2016 sera une année de grâce pour le président Sall si son régime arrive à faire sortir de terre toute sorte de réalisations comme l’a fait son prédécesseur Me Abdoulaye Wade.

Justement ce dernier n’avait pas en possession une telle manne financière et pourtant il est arrivé à changer le visage du Sénégal.

Logiquement on devrait pouvoir assister à une progression conséquente  du Sénégal sur tous les plans à partir de 2016.

Le statu quo serait la chute libre pour ce régime.

La communication à outrance sur ce budget qui fait saliver peut s’avérer un véritable chausse-trappe pour le pouvoir aperiste.

Jean Nzalé

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